Circuit pédestre de 8,5 km, durée : 2h30

• Institut Sainte-Marie

L’établissement scolaire a été construit au début du XXe siècle sur les vestiges d’un château médiéval dont on peut encore apercevoir le donjon circulaire datant du XIe siècle, rue du Grand Blocus. Propriété de nombreux seigneurs, le château subit des modifications importantes en 1650. Suite au démantèlement du château, de nombreuses pierres ont été réutilisées par les villageois. Deux têtes de béliers qui servaient à l’origine à soutenir la charpente du château, surgissent d’une façade d’habitation rue Questienne (n°4).

• La ferme du Petit Pierpont

La Ferme du Petit Pierpont remonte à la première moitié du XIXe siècle. Surplombant la vallée de la Rampe, ses bâtiments agricoles sont disposés en U autour d’une cour pavée. La ferme était autrefois entourée d’un vaste marais dont il subsiste encore aujourd’hui une flore et une faune typique des zones humides. La potale en pierre située au croisement des chemins date du XVIIIe siècle et est dédiée à Saint-Pierre. Il s’agit de la chapelle la plus ancienne située sur le parcours du « Tour Notre-Dame du Roux »

• Golf de Pierpont

Magnifiquement intégré dans la campagne, le golf de Pierpont entoure un corps de ferme datant du XVIIe siècle. L’établissement propose deux parcours de golf dans un havre de verdure et de charme. 

• Ancienne ligne ferroviaire

Ouverte au trafic dès 1877, la ligne ferroviaire 131 reliait Baulers à Fleurus. Cette ligne servait principalement aux convois agricoles en provenance des fermes de la région pour l’approvisionnement des usines Chassart (distillerie, sucrerie…).

• Le Luthéal

Autrefois se situait ici une ancienne seigneurie absorbée vers 1488 par les seigneurs du château de Rêves. Il s’agissait de fortifications avec une tour de garde, des douves et un pont-levis. Le corps de logis a été détruit par un incendie lors d’un orage en 1921. Cette seigneurie comprenait cent hectares de terre et de bois. Le moulin à eau était alimenté par un vivier.

• Ancienne Maison Communale de Rèves

• Chapelle Notre-Dame

Ce petit autel portant une grande statue de la Vierge en pierre blanche, représentée les mains jointes, est abrité sous un édicule en moellons et bois. En retrait de la rue, on y accède par une série de marches.

• Musée Rodava

« Rodava » est le nom le plus ancien du village, dont l’origine remonte à l’époque gallo-romaine. Jusqu’à la révolution le nom du village s’écrivait Resves. Le « s » est ensuite remplacé par un accent circonflexe. Au moment de la fusion des communes, des erreurs sont apparues dans les nouveaux panneaux et n’ont pas été corrigées par la suite par soucis d’économie.

Aujourd’hui, le musée Rodava abrite une multitude d’objets témoins de l’histoire du village et de ses habitants, comme par exemple l’ancienne horloge du château. 

Télécharger ici le plan de : RV_001_Reves

Circuit pédestre de 6,5 km, durée : 2h

• L’église Saint-Nicolas

Cette église de style néoclassique a été reconstruite en 1834 à l’emplacement de l’ancienne église souvent incendiée et qui remontait à 1572. Dominant la façade monumentale, le clocher zingué à base carrée est surmonté d’un clocheton campanulé. Le vieux cimetière qui entoure l’église contient des tombes de personnes notoires de la commune.

• La Maison Communale

Ce beau bâtiment du XVIIIe siècle abrite l’administration communale des Bons Villers. En façade, deux plaques commémoratives reprennent les noms des 81 soldats frasnois ayant participé à la Première Guerre mondiale. De l’autre côté de la Maison Communale, un monument commémore les soldats des deux guerres mondiales, ainsi que la disparition du para-commando Caporal Marc Uyttebroeck abattu au Rwanda en 1994. 

1. Fontaine Notre-Dame du Roux

Ancienne construction qui protège l’arrivée de la source Notre-Dame du Roux. L’eau de la fontaine coule depuis des siècles et a pourvu en eau les habitants de la région. Jadis cette source était connue pour avoir des effets thérapeutiques et notamment contre les maladies des yeux. Depuis longtemps, cette eau n’est plus potable et elle est interdite à la consommation.

• La Chapelle Notre-Dame du Roux

Classée en 1943, elle est peut-être un dernier vestige du prieuré bénédictin médiéval de Frasnes-lez-Gosselies, qui dépendait de l’Abbaye d’Affligem. Cette chapelle romane, consacrée en 1237, a subi d’importantes modifications au cours des siècles. Aujourd’hui ne subsistent de l’époque romane que le chœur, l’abside et les deux premières travées de la nef principale. Les nefs latérales ont disparu.

Le 15 août, jour de l’Assomption, les habitants s’y arrêtent lors de la procession de Notre-Dame du Roux. Cette procession est née pour conjurer les épidémies de peste ou de lèpre et obtenir de bonnes récoltes.

• L’observatoire ornithologique, lieu-dit « La Flache »

• Château De Dobbeleer

Ce château de style éclectique dont la construction remonte à 1852 témoigne de la réussite industrielle de la famille Dobbeleer. D’abord propriété de la famille Lemercier, qui construit une grande bâtisse carrée, le château connait ensuite de nombreuses transformations. Situé non loin du centre, le château est entouré d’un joli parc peuplé d’arbres centenaires. C’est aujourd’hui un lieu de rencontre, d’échange et d’apprentissage autour des jardins partagés. 

• La Chambre échevinale

Ce bijou architectural du XIIe siècle fait de moellons de grès et de calcaire, a été construit par le Seigneur de Perwez et servait de Chambre de Justice. L’édifice se compose au rez-de-chaussée d’une porte cochère à deux battants et d’un passage piéton. A l’étage, se trouvait une chambre de justice qui servit plus tard de chambre échevinale. 

Télécharger ici le plan de : RV_001_Frasnes_V2

Circuit pédestre : 4,5 km, durée : 1h15

• Place de Wayaux

Au XIIIe siècle, Wayaux est une petite seigneurie appartenant à une famille du même nom. Elle faisait alors partie du comté de Namur. Avec ses 350 habitants, Wayaux est aujourd’hui le plus petit village de la commune des Bons Villers. 

L’église Sainte-Vierge est une construction moderne datant de 1989. Elle a été construite sur les ruines de l’ancienne église datant de 1874 dont l’ancien chœur est encore visible.

L’école du village occupe les locaux de l’ancienne maison communale. Le village comptait autrefois deux écoles : une pour les garçons et une autre pour les filles, située de l’autre côté de la place à droite de l’église.

• La borne

Bien que les habitants de Wayaux (les « Wawa ») appellent cet élément « la borne », il s’agit en réalité d’une des deux colonnes d’un portail d’entrée qui s’ouvrait vers le château de la Taravisée. 

• Le château-ferme de la Taravisée

Isolé dans les champs, ce château-ferme en briques et pierre calcaire présente des vestiges architecturaux du XVIIe et XVIIIe. Le porche carré, véritable marqueur du paysage, donnait autrefois accès à la cour du château. La girouette en son sommet rappelle aux marcheurs que le château a également servit de relais équestre.

• La chapelle Notre-Dame des Affligés

Située sur le territoire de Fleurus, cette chapelle date de 1525. Appelée aussi Notre-Dame du Bosquet, la chapelle présente de beaux vitraux. Cet endroit offre une belle vue sur le village d’Heppignies et les anciens remparts de son château.

• La chapelle Notre-Dame des Champs

Erigée par Antoon Grysperd dans les années 1970, la chapelle a été érigée sur l’itinéraire du Tour Saint-Jean. Le dernier dimanche de juin, cette procession quitte Gosselies aux petites heures et fait le tour des chapelles des environs. 

• La Ferme de la Tourelle

Magnifique ferme brabançonne ayant maintenu son architecture d’origine. Les bâtiments de ferme et le corps de logis qui remontent au XVIIe siècle sont agencés autour d’une vaste cour pavée à laquelle on accède par un porche colombier. 

La chapelle qui jouxte la ferme fut érigée peu après la Seconde Guerre mondiale. Sa construction fut décidée par l’ancien agriculteur, suite au foudroiement de ses chevaux. Elle fut donc dédiée à Saint-Donat, saint protecteur de la foudre.

Télécharger ici le plan de : RV_001_Wayaux

Circuit pédestre : 7,5 km, durée : 2h

• Place Commandant Bultot

Autrefois appelée Place de Villers, elle change de nom après la Grande Guerre en souvenir d’Henri Bultot, commandant dans l’armée belge né à Villers-Perwin et tué au combat de Haecht le 26 août 1914. Deux monuments de guerre bordent la place. Des anciennes photographies en illustrent l’inauguration.

Sur cette place se situe également la maison natale d’Arthur Grumiaux (maison n° 19), un violoniste mondialement connu (1921-1986). Après avoir refusé une place de Konzermeister à Dresde pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’exile aux Etats-Unis. En 1977, la NASA envoies une sonde dans l’espace avec une message de l’humanité. Dans ce message figure un enregistrement de la 3e partita pour violon de Bach interprétée par A. Grumiaux. 

• L’église Saint-Martin

Construite en 1872 en style néo-gothique, l’église renferme du mobilier provenant de l’Abbaye de Villers-la-Ville. Elle est dépouillée de ses cloches en 1943 par les Allemands afin d’endiguer la pénurie de métaux et contribuer à l’effort de guerre allemand. En 1952, l’église est dotée de nouvelles cloches. 

• Ecole Communale

Construit en 1877, le bâtiment abritait deux classes primaires au rez-de-chaussée et l’administration communale à l’étage. La partie droite, à laquelle on avait accès par la rue de l’Escaille, était la maison de l’instituteur en chef. 

• Chapelle Notre- Dame de Lourdes

Cette chapelle à la toiture pentagonale a été construite vers 1872 par une famille de Villersois. Le plan et le style architectural est librement inspiré de l’architecture religieuse russe. 

• La Mée

Ces prairies marécageuses alimentées par le ruisseau du Grand Champs forment uest un site naturel protégé. LaUne longue haie d’aubépine constitue un refuge idéal pour les oiseaux. De mai à juin, la haie fleurit et se pare de magnifiques fleurs roses et blanches.

• Chapelle Saint-Jacques

La Chapelle Saint-Jacques aurait été construite en même temps que le château de Villers par la famille de Renette, aux environs de 1760. Dédiée au patron des voyageurs, la chapelle est construite le long d’un chemin qui conduit directement vers le pays de Charleroi. Il était anciennement le seul qui permettait de sortir du village et donc de se mettre en voyage. 

• L’Arbre de la Bruyère 

Ce Ttilleul que l’on trouve sur les plus anciennes cartes de la région, est situé sur le point culminant de Villers-Perwin (166 mètres d’altitude). Il fut sans doute planté pour la première fois par les moines de l’Abbaye de Villers-la-Ville et servait de point de repère lorsque les moines visitaient les fermes de la Bruyère, de Chassart et de la Hutte, dépendances de l’abbaye.  

• Chapelle Saint-Hubert

Construite vers 1760 par la famille des « de Rennette », cette chapelle a été construite en l’honneurhommage de à Saint -Hubert, patron des chasseurs. 

• Le château

Cette propriété, dont on retrouve des traces dès le XVIIe siècle, a été appartenait à la famille Dumont de Chassart. Cette riche famille a massivement investi dans l’industrie locale. On leur doit notamment les usines Chassart qui abritaient une sucrerie et une distillerie.

• Caveau de la famille Dumont de Chassart

Cet impressionnant mausolée familial construit en 1855 dans l’ancien cimetière du village borde le parc du château et témoigne de l’importance de la famille Dumont de Chassart dans la région. Agrandit en 1909, ce caveau est surmonté d’une chapelle.

Télécharger ici le plan de : RV_001_Villers_Perwin

Circuit pédestre de 4,7 km, durée : 1h15

Le village de Mellet est surnommé par ses habitants le « village des carottes » car la culture des carottes y est très abondante.

• Église Saint-Martin et Saint-Mutien-Marie

L’église, dont les origines remonteraient au VIIIe siècle, est classée monument historique dans son entièreté et affiche un style gothique hennuyer du XVIe siècle. La tour clocher est quant à elle datée de la fin du XIIIe, début du XIVe siècle. L’église abrite de magnifiques boiseries, des fonts baptismaux de la seconde moitié du XVe siècle et onze pierres tombales témoins des seigneurs et curés qui se sont succédés. Suite à la canonisation en 1989 de Frère Mutien-Marie, né à Mellet en 1841, la fabrique d’église ajoutera le nom de Saint-Mutien-Marie à celui de Saint-Martin. 

• Chapelle Saint-Eloy

Appuyée au transept de l’église, la chapelle apparaît dans les archives au XVIIe siècle. Elle est dédiée à Saint Eloy, un orfèvre et monnayeur français né vers 588 et devenu évêque de Noyon (région Hauts-de-France). Il est considéré comme le saint patron des « ouvriers du marteau » tel que les orfèvres, graveurs, forgerons, cheminots, mineurs, …

• Rue des Prés

La rue des Prés serpente dans l’ancienne zone marécageuse des Prés communaux. A droite, une grande retenue d’eau existait aux XVIIe et XVIIIe siècles entre la route et l’ancien château devenu école communale primaire. Il s’y trouvait une grande roue de moulin à aubes.

• Le donjon de Mellet

Ce donjon particulièrement bien conservé, date de la fin du XIIIe siècle. Ses murs atteignent près 1,80 mètre à la base. La toiture, les façades, les escaliers et les deux latrines intra murales font l’objet d’un classement au titre de monuments historiques depuis 1996.

• Rue du By

Le nom de cette rue fait référence au bief d’un moulin à eau qui a dû se trouver dans les environs. Le mot bief désigne un canal créé pour conduire l’eau sur ou sous la roue d’un moulin ou d’une autre machinerie utilisant le débit de l’eau.

• Sentier vicinal

Ce sentier est en réalité l’ancienne voie d’un tram vicinal construit en 1900. D’abord à vapeur, puis électrique, les chemins de fer vicinaux belges connaissent un important développement au début du XXe siècle et vont jusqu’à former un réseau de 5000 km de voies.

Cette ligne, reliant le bassin minier de Charleroi au Brabant wallon, était notamment empruntée par les ouvriers de la sucrerie de Chassart. Le pont du tram a été construit en briques fabriquées et cuites dans le village de Mellet. 

• Chapelle des Trois Arbres

Cette petite chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Secours est surmontée d’une jolie croix en fer forgé. C’est également à proximité de cette chapelle qu’eurent lieu en 1991 et 1992 des fouilles archéologiques qui mirent au jour les fondations de deux temples gallo-romains. 

• Chapelle Sainte-Thérèse et Saint-Mutien

Cette chapelle construite au XIXe siècle était à l’origine uniquement dédicacée à Sainte Thérèse reconnue pour avoir vécu l’expérience de la transverbération et réformé l’Ordre des Carmes espagnol qui se répandra dans toute l’Europe. Laissée à l’abandon, la chapelle est restaurée en 1970. Au vu de la piété des Melletois à l’égard de Saint Mutien-Marie, on y ajoute une deuxième dédicace. 

Télécharger ici le plan de : RV_001_Mellet